Gallica (par la BNF)

Gallica est uCapturene bibliothèque numérique associée à la BNF (bibliothèque nationale de France) et de nombreux autres partenaires. Mise en ligne en 1997, elle compte aujourd’hui plus de 2 millions de documents numérisés, et ce fond s’enrichit semaines après semaines.

Cette numérisation permet de faire rayonner la culture écrite française et européenne dans le monde entier, mais aussi de rendre accessible des documents rares ou difficile d’accès, surtout pour le grand public.

La numérisation des documents se fait sur divers support: sous forme imprimée en mode image et en mode texte, sous forme manuscrite, de documents sonores, partitions, mais aussi document iconographiques, dont des cartes et des plans.

INTERFACE

Une interface assez attrayante est développée par ce site institutionnel. Une actualité est mise en valeur par une image au premier abord.

Ensuite une barre d’onglet « à découvrir » se déploie. Chaque onglet ouvre sur un type de document : Livres, Manuscrit, Cartes, Images, Presse et revues, Enregistrements sonores, Partition et dossiers.

En suivant, un deuxième volet s’ouvre sur la « sélection Gallica » qui induit des recherches sur un personnage, une œuvre, un thème, un lieu ou un événement.

Enfin le dernier volet concerne les « Informations et services » lié à Gallica.

Dans la fin de cette interface, trois colonnes proposent des recherches sur les documents les plus consultés, les nouveaux documents et les derniers billets du blog.

Mais le grand atout de ce site est la présence d’une barre de recherche qui permet d’accéder à des documents numérisés précis, sans devoir « fouiller » tout le site. Une recherche avancée est même possible, que ce soit par mots clefs bien sûr, mais aussi par langue, type de documents, thèmes (disciplines : Histoire, sciences, religion, …), mais aussi par date.

Par ailleurs, le site de Gallica est accessibles en plusieurs langues : français (bien sûr), anglais, allemand, espagnol et portugais.

Pour le sujet de l’habitat médiéval, après une recherche simple, nous pouvons trouver par exemple l’acte de colloque de Cahors des 6, 7 et 8 juillet 2006, sur La m3aison au Moyen âge dans le Midi de la France : organisée par la Société archéologique du Midi de la France, contenue dans le Hors-série 2008 sur les Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France. Cet important document, contenant 380 pages numérisées, est le compte rendu du colloque présidé par Mme Michèle Pradalier-Schlumberger, professeur émérite à l’Université de Toulouse-Le Mirail et actuelle présidente de la Société. Il s’agit d’un texte portant sur l’étude de sources administratives municipales toulousaines en matière d’urbanisme et de construction. D’un point de vue chronologique, cette étude se déroule du XIIe siècle, jusqu’à la fin du XVe siècle. Il est question aussi ici d’aborder la question de la documentation qui est présente pour répondre aux questions de ce domaine.

Cette ressources permet en plus de consulter ces documents textuels, d’observer une base iconographique importante. Ici nous pouvons apprécier de pouvoir contempler dessins et photographie, du XIXe-début XXe siècle, de fortifications médiévales.Le site Gallica est inexorablement une ressource numérique importante pour la recherche. Il permet de consulter des documents qui ont peu de chance de se trouver dans d’autres lieux.

Cependant, malgré la simplicité à la première approche, nous pouvons regretter la complexité lors de la suite des recherches. Nous nous trouvons avec une multitude de documents, sans une vraie grande orientation. Seul les sélections sur le côté permettent d’éclaircir au maximum la recherche, permettant d’avoir moins d’élément secondaire pour notre recherche.

                                                                                  Benjamin B-K

L’INRAP, Institut national de recherche d’archéologie préventive

Le site internet de l’INRAP (Institut national de relogo inrapcherche d’archéologie préventive) est une source indispensable et primordiale pour notre sujet. En effet, l’habitat médiéval est étudié en particulier par l’archéologie, ce qui explique le grand nombre de sources liées à cette discipline dans ce blog. Qu’il s’agisse du bâtit ou de fouille, l’archéologie est ce qui nous permet d’avoir autant d’informations.

L’INRAP est un établissement public de recherche placé sous la tutelle des ministères de la Culture de la Communication et de la Recherche. Il fut créé en 2002 en l’application de la loi sur l’archéologie préventive visant à assurer l’étude des vestiges touchés par l’aménagement du territoire. Cela valorise l’archéologie auprès du public, mais aussi permet d’informer la communauté scientifique et de l’enseignement. L’Inrap intervient sur tout le territoire métropolitain, ainsi qu’en Guyane, Guadeloupe et Martinique grâce à ses 1800 collaborateurs et chercheurs. Il intervient en zone rurale comme en milieu urbain, et la diversité des compétences de son personnel en font un institut de recherches sans équivalent en Europe.

Sa mission qui allie la recherche sur le terrain aux études théoriques, permet par une démarche scientifique de nous renseigner sur une l’histoire des sociétés anciennes.

Le site de l’Inrap est une ressource numérique très vaste qui ne pourra être traité en un simple article dans tous ses aspects.

L’interface de sa page d’accueil est clair, sobre, mettant en valeur les différentes fonctionnalités. Le corps de cette interface est séparée en trois : une colonne principale relatant dans des résumés l’actualité de l’Inrap ; à gauche une colonne moins large nous permet de voir les communiqués de presse et les événements, expositions, articles, etc, à découvrir ; dans la dernière colonne à droite, l’accès à la phonothèque y est présent, mais aussi l’accès au « Cathalogue Dolia », qui est le catalogue des fonds documentaires de l’Inrap, mais aussi des fonctionnalités plus ludiques avec un quizz archéologie et un « le saviez-vous ? ».

Ensuite tout en bas, il est possible de changer la langue en anglais et espagnol (ce qui montre la portée international de cette institution, et d’accéder à d’autres fonctionnalités comme un glossaire.

Enfin, l’élément le plus important sont les différents menus placés en onglets en haut de l’interface. Ces différents menus concernent : l’Actualité, l’INRAP, l’Archéologie préventive, les Sites Archéologiques, les Ressources, la Recherche scientifique, et le Mécénat.

Ce qui est aussi très intéressant, c’est la possibilité (juste en dessous de la barre de recherche en haut de l’interface) de rechercher directement un site archéologique. Il y est recensé les interventions de l’Inrap depuis une dizaine d’années sur le territoire métropolitain.

L’onglet Ressources est je pense le plus utile pour notre étude Il concentre des ressources audiovisuels, multimédia, des actes de colloques et de conférences, mais aussi des émissions de radio, des publications (scientifiques, jeunesse, …), et nous retrouvons la partie iconothèque qui recense 4058 documents, qui sont des images de fouilles, mais aussi de manifestations culturelles et scientifiques. iconotèque irap

Pour revenir aux Ressources audiovisuels, il s’agit d’une page très intéressante qui comprend des atlas interactifs, des dossiers multimédia possédant une chronologie interactive de 800.000 ans renseigné par l’archéologie, mais aussi des visites virtuelles de sites archéologiques.

Cette ressources est une source imminence de renseignement sur notre sujet. Ce ne sera donc que quelques éléments que je vais vous présenter, en ce qui concerne l’habitat, mais aussi le système défensif.

premier article chateauEn effet, pour ce dernier, l’INRAP a publié le 3 mars 2014 une vidéo portant sur l’Archéologie du bâti dans un château fort du Poitou. La visite du site s’effectue avec Adrien Montigny, archéologue responsable d’opération à l’Inrap. Il est question du château du Coudray-Salbart, classé Monument Historique, et qui est considéré comme l’un des plus importants châteaux du début du XIIIe siècle pour la qualité de son système défensif.

Cette vidéo, accompagnée du petit texte explicatif du lieu, nous apprend des points importants sur ce château fortifié et son mode de défense. Il s’agit ici d’un château ayant pour but la défense de la rivière qui coule en contrebas des murailles. Cette vidéo nous donne, par l’intermédiaire des explications de l’archéologue, des informations sur des points de construction qui sont spécifiques à ce château. Le type de couvrement est évoqué par un toit terrasse recouvert d’un dallage. Un système de construction est aussi évoqué, le fait qu’aucuns trous d’échafaudages ont été découverts, ce qui est une énigme pour l’archéologue. Le système d’archère y est expliqué, ainsi que le système de galeries intérieures aux tours et aux murailles qui est rare dans un château fortifié. Cela est expliqué par le fait que ce château n’ait pour rôle que celui de surveillance et de défense et non d’habitat seigneurial. Il possède tout de même une grande salle d’apparat. Un type de tour y est aussi présenté, de forme « en amande » qui sont typiques de l’époque Plantagenêt. Cette vidéo à pour objectif de présenter le système défensif particulier de ce château, mais aussi l’importance de l’archéologie préventive pour l’accumulation d’informations sur les techniques de constructions.

deuxième articleUne autre publication intéressante pour notre sujet est le reportage publié le 5 novembre 2013 sur Les vestiges du village de Saint-Gilles de Missignac datant du Haut-Moyen-Age, situé dans le Langedoc oriental. Cette vidéo, par l’intermédiaire des explications en priorités de Odile Maufras, responsable scientifique à l’INRAP, permet de comprendre la visée de l’archéologie dans un but de meilleure compréhension de l’habitat et de l’élaboration d’un village. On y apprend aussi que les maisons ici n’étaient pas toutes construites en « dur » mais en majorité en terre, et couverts de matériaux périssables. Il nous est aussi indiqué la relation entre l’antiquité et le Moyen-Age qui met en rapport les grandes exploitations agricoles liées aux villas et la naissance des petits villages de l’époque médiéval.

Ces ressources multimédia ont l’avantage d’être des outils plus interactifs permettant une plus grande perception de l’environnement et de la volumétrie des édifices. Dans le cas du village de Saint-Gilles de Missignac, la question de surface peut être perçus, mais il s’agit surtout de montrer aussi la difficulté pour récolter des informations sur l’habitat médiéval qui a souvent pratiquement entièrement disparu.

La source de l’INRAP est une ressources numérique inépuisable et irremplaçable pour l’étude de l’habitat et du système défensifs des bâtiments de l’époque médiévale.

Son caractère institutionnel et son rapport avec des corps de professionnel permet d’avoir une entière confiance dans tout ce qui est publié par ce site.

De surcroît, en plus d’être d’une grande fiabilité, ce site donne la possibilité de se renseigner par de nombreux moyens, que ce soit par des ressources écrites, iconographiques ou visuels.

Je pense par conséquent que le site de l’INRAP est irremplaçable dans la recherche liée au sujet de ce blog.

                                                                                                 Benjamin B-K

Les Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes (CRMH)

Image acceuil CRMHLes Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes (CRMH) est une ressource publiant des recherches au niveau international sur la totalité de la période médiévale avec une ouverture sur la Renaissance et au-delà. Ce site à pour rôle de rassembler un travail pluridisciplinaire comprenant des études effectuées dans différents domaines comme l’histoire, la littérature, l’histoire des sciences, du droit, des religions, etc.

Il s’agit d’un site bilingue anglais-français en rapport avec sa portée international.

Une recherche est possible par auteurs, par titre d’ouvrage ou éditeur d’ouvrage, ou bien en recherchant par année de publication. Il ne s’agit pas ici d’un site possédant une navigation intuitive, mais une barre de recherche y est tout de même présent. Il faudra donc mieux utiliser ce site pour une recherche sur un thème précis ou dans le cas d’une consultation régulière, la qualité des articles y étant importante et la diversité des sujets aussi présents.

Ce site est intéressant car possède une base importante d’articles scientifiques qui constituent la revue du site. Ces différents articles se trouvent consultable sur la ressource, mais il y est aussi possible de les télécharger au format PDF, permettant ainsi un usage plus libre des écrits (impression, consultation hors-ligne, …).

Des onglets permettent aussi de facilité l’usage de cette ressources et des articles. Premièrement, avec l’onglet « DOI/Référence », qui permet de citer précisément l’article, comme le montre cette capture d’écran lié à l’arCapture d'ecrant site CRMHticle dont il sera question dans la seconde partie de ce texte. Ensuite, après l’onglet téléchargement, il est possible d’ouvrir un menu contenant une liste d’article du même auteur, permettant de voir d’autres thèmes, ou d’autres articles du même thème rédigé par l’auteur.

Un article est spécifiquement intéressant pour nous, il s’agit de l’article paru dans le carnet 2007, mis en ligne en 2008, de Françoise Michaud-Fréjaville, et s’intitulant « Élisabeth Sirot, Noble et forte maison. L’habitat seigneurial dans les campagnes médiévales, du milieu du XIIe au début du XVIe siècle », paru dans les Cahiers de recherches médiévales et humanistes [En ligne].

Il s’agit d’un article qui n’est pas très long mais d’une grande qualité pour appréhender la notion du nouveau type d’habitat seigneurial né au XIIe siècle, celui de la maison forte. Ce thème est lié à l’ouvrage d’ Élisabeth Sirot, Maître de conférences, professeur à l’Université Lumière Lyon 2 et HDR. Cet ouvrage est évoqué dans ses grandes lignes ici par Françoise Michaud-Fréjaville, historienne médiéviste, Professeur émérite d’Histoire médiévale à l’Université d’Orléans.

Le site des Cahiers de Recherches Médiévales et Humanistes est une ressources qui permet surtout d’avoir des résumés d’études, ou d’ouvrages de spécialiste de l’époque médiéval et humaniste. Ce n’est pas une ressource secondaire, mais bien au contraire primordial qui permet d’avoir un regard scientifique sur un grand nombre d’ouvrages.

Il s’agit bien d’une base de donné permettant des recherches précises ou une consultation plus régulière pour se tenir au courant de l’actualité dans le monde de l’histoire médiévale et humaniste. L’intérêt y est aussi par la qualité des résumés publiés qui sont rédigés par des spécialistes ce qui rend cette ressources entièrement fiable.

Centre d’étude des Bastides

http://www.bastides.org/index.html

Le centre d’étude des Bastides est une association ayant pour but de regrouper tout types de documents pour permettre d’avancer dans les connaissances liées aux Bastides de l’époque médiévale à nos jours. Tout cela dans un but qui est de mettre à disposition ces informations aux chercheurs, mais aussi aux pouvoirs publics qui souhaiteraient mieux connaître ces villes nouvelles du Moyen-Age pour des projets de réhabilitation et pour leur promotion touristique.

Cette ressource travail en priorité avec la recherche universitaire, ce qui permet d’établir une base scientifique sûr. L’association a été fondée en 1983, et participe depuis trente ans au développement urbain en lien avec la mise en valeur du patrimoine.

Les membres fondateurs de cette association sont de professions diverses. Sont présent : monsieur BERNARD Gilles, professeur agrégé de géographie, monsieur BONNET Philippe, inspecteur des Monuments Historiques, monsieur CALMETTES Claude, architecte DPLG, monsieur FABRE Robert, médiateur, Monsieur PENEL, professeur, monsieur DE SAINT-BLANQUAT Odon, Archiviste-Paléolographe.

C’est donc autour de cette équipe qualifiée qu’est élaboré ce site qui se développe autour de six rubriques principales : les Bastides, L’Europe, la Recherche, les Actions, l’Avenir et le C.E.B. Ces rubriques sont séparées en chapitres contenant de nombreux articles.

Pour compléter ces publications d’articles, ce site présente une large bases de données qui a pour but d’illustrer les constations avancées. Pour ce complément, l’onglet Bastides est celui qui nous sera le plus utile pour nous familiariser et comprendre le sujet de cette association. Il nous est donné une définition de la Bastide, de son histoire et de ses particularités ; mais aussi des données géographiques et chronologiques : nous pouvons par exemple apprécier le déploiement de ces bastides dans le Sud-ouest français qui nous indique une spécificité que l’on pourrait qualifier de régionalCarte villes neuves de l'ouest de la France au Moyen-Age. Du point de vue de la ligne du temps, celle ci nous offre une chronologie détaillée séparée en cinq phases et se déroulant de 1200 à 1380. Cette dernière recense des événements divers ayant marqués l’Histoire mondiale, car ne concerne pas que la France, mais tout autre pays comme l’Espagne, les Pays-Bas, et même la Terre-Saintes pour rapporter les faits des croisades.

La rubrique suivante, l’Europe, nous présente l’ouverture du sujet vers d’autres pays qui sont l’Espagne et le Portugal. Mais aussi la vision politique est abordé ici.

Les trois autres rubriques, Recherche, Action, Quel Avenir ?, et le C.E.B, viennent donner des informations sur ce qu’est l’association, ses rôles, ses actions et ses projets. Ces chapitres ne sont pas simplement des « catalogues » de projets ou d’actions réalisé, mais un recueil de véritables articles développant des aspects divers et précis en rapport avec le sujet. Ces articles sont de plus le plus souvent accompagné d’une larges bibliographie développée permettant d’approfondir certains thèmes mais aussi d’être conforté ou de vérifier certain propos.

Ce site est en lien direct avec notre sujet, car la Bastide est une formation urbaine qui influe sur l’habitat en lui-même ; de même qu’aujourd’hui il est rare de détacher sa propre maison de la ville où l’on habite. Nous pouvons voir ici le caractère régulier créer par la particularité urbaine de la Bastille.

L’article particulièrement utile à notre sujet est celui sur L’habitat médiéval en bastide, écrit par Pierre Garrigou Grandchamp, et portant particulièrement sur la ville de Villefranche-du-Perigord se situant dans le sud Périgord (département de la Dordogne (24)). Cette commune n’a pas directement attiré l’attention des chercheurs, mais après un examen attentif, ils ont pu repérer des maisons du XIIIe et XIV et siècle et un réseau viair et du bâti originel conservé. Cet article permet de découvrir l’habitat lié à l’urbanisme médiéval de la bastide, mais aussi expression d’un type domestique des bastides périgourdines.

Une première partie est consacré à l’urbanisme et au parcellaire de la ville, qui conditionne les proportions au sol (et indirectement en élévation) du bâti. C’est par ailleurs indiqué dans cette partie la particularité de l’habitat en bastide le fait que les maisons vont se construire avec un étage et dans des proportions plus modestes, alors que des maisons rurales seraient plus grandes et plus étalées.

Plan parcellaire de la Bastide avec restitution des couvents, en grisé et en noir les maison du XIIe et XIVe siècle inventoriées (fond de plan G. Séraphin, complété par P. GG)

Plan parcellaire de la Bastide avec restitution des couvents, en grisé et en noir les maison du XIIe et XIVe siècle inventoriées (fond de plan G. Séraphin, complété par P. GG)

Un plan parcellaire est aussi fourni ce qui ne permet de comprendre l’intérêt de cette étude pour notre sujet, car chaque parcelle ne fait que 100m² et les constructions doivent s’en contenter.

Façade sur la place des maison n°1 à 4 (croquis de G.Seraphin)

Façade sur la place des maison n°1 à 4 (croquis de G.Seraphin)

L’uniformité du programme architectural est aussi exprimé comme le montre ce dessin de quatre maisons d’une place.

 

Ce dernier élément nous entraîne à parler de l’architecture des maisons du village. Il y est développé le type architectural récurant des maisons construites dans des bastides. Ensuite l’inventaire des maisons du XIIIe et XIVe siècle y est développé. Cet inventaire est associé à une étude de façades, mais aussi d’intérieur et de plan, nous permettant d’apprécier l’habitation de la fin du Moyen-Age dans tous ses éléments.

Enfin cet article ce termine, comme tous les autres, par une bibliographie permettant d’approfondir les questions évoquées précisément dans ce développement.

Ce site du Centre d’études des Bastides est un site très bien construit et d’une justesse étonnante. Nous pouvons sentir le professionnalisme des intervenants et des rédacteurs des articles. Il s’agit d’un site appréciable pour comprendre le sujet de l’habitat médiéval dans les villes construites sous la forme de la Bastide. Cela nous permet d’appréhender la construction de l’habitat urbain à l’époque médiéval et d’être certain de la qualité des informations apportées par l’aspect professionnel de ce site, et de nombreuses bases bibliographiques apportées tout le long

Le seul point négatif de cette ressource numérique est l’absence de barre de recherche. C’est un élément qui peut paraître trivial mais qui donnerai au site une plus grande fonctionnalité et permettrait d’y rechercher des termes exactes, et d’avoir une recherche précise sans « fouiller » entièrement le site.

                                                                                                    Benjamin BK

chateaux-forts .org

image d’accueil du site http://www.chateaux-forts.org/

 

chateaux-forts.org est un site de Nicolas Prudhomme, ancien élève de l’École polytechnique, titulaire d’un diplôme en archéologie. Il propose un Inventaire technique des châteaux-forts et fortifications du Xe au XVe siècle, pour les manoirs, maisons fortes, enceintes urbaines, églises fortifiées, mottes et châteaux-forts. Il s’agit d’un site en lien avec le site internet www.archeologie-et-patrimoine.com créé par le même auteur. Chateaux-forts.org n’est pas rattaché à une institution officielle, mais par le caractère professionnel de l’auteur nous pouvons attendre que son contenu soit fiable et complet. Il définit la construction de ce site dans le but de partager sa passion pour l’Histoire et le patrimoine.

La page d’accueil possède une interface claire. Plusieurs systèmes de recherche y sont proposés. Tout d’abord, avec une recherche thématique, par une série d’onglets horizontaux placés en haut. Le premier onglet proposé est celle sur l’« Histoire de Fortification » ; développement de cette Histoire, des origines jusqu’au XVe siècle, par trois sous parties. Ensuite un onglet « Les Concepts » présentant des définitions d’éléments de composition d’un château-fort, et de tout ce qui le compose; une dernière sous partie sera réservé aux maisons-fortes et à leur histoire. Un troisième onglet nous propose une « Analyse du bâti » pour trois régions : Languedoc Roussillon, Savoie et Haut-Dauphiné. Plusieurs articles composent ces sections, et ces articles possèdent dans de nombreux cas des redirections interne dans le site pour des définitions, des indications historiques ou sur la zone, ou bien une redirection vers des sites présentant les mêmes caractéristiques que la recherche. L’onglet suivant, « contexte locaux » développe un historique de certaines régions française et de la région de la Catalogne. Ensuite une partie « ressources » nous permet de découvrir un espace de glossaire expliquant des termes historiques et architecturales venant de la langue française et latine. Pour finir avec cet espace de recherche, le dernier onglet s’intitule « autour du château » et regroupe une rubrique « construction et chantier », parlant entre autre de la reconstruction du château-fort de Guédelon, mais aussi une rubrique « armement et soldat », et enfin la dernière rubrique « société médiévale » nous permet de comprendre le fonctionnement de cette société du Moyen-Age, notamment par une analyse judiciaire de l’époque, et l’explication des droits et de la relation entre seigneur et vassaux, entre obligation et droit.

 Après cette première possibilité de recherche, plus intuitive, une autre façon est offerte dans la partie verticale à droite de la page d’accueil. Cette partie est plus développée et est appelée « recherche multicritère », et en effet elle permet de faire une recherche au sein du site grâce à la possibilité de choisir 34 critères possédants des listes multichoix. Le plus de cette recherche est la possibilité de choisir le support sur lequel nous souhaitons chercher l’information, et surtout un critère nous permet de choisir la fiabilité de la source, un choix s’opérant entre « à vérifier », « archives » et « prospection », ce dernier donnant des informations de situation du lieu, de datation et de patronyme. Il s’agit donc plutôt d’une façon de rechercher un lieu possédant des caractéristiques et non pour avoir des informations sur les caractéristiques en question.

 Ensuite dans le corps de la page d’accueil sont présents des fenêtres, premièrement vers des articles contenues dans le site avec la région et le nom du lieu indiqué ; puis présence des dernières fiches inscrites dans l’inventaire du site, ce qui permet de voir les nouveaux éléments ; puis trois parties étant déjà présente dans le premier mode de recherche, à savoir « les concepts de castellologie », « contextes historique locaux » et « analyse du bâti » ; pour finir une partie présentant en image les plus beaux châteaux-forts médiévaux présentaient dans le site.

 Ce site permet donc par sa page d’accueil, trois moyens de faire des recherches. La première est thématique, la seconde plus précise et concerne surtout la recherche de lieux, et enfin la troisième est intuitive.

Plusieurs parties de ce site seraient intéressantes pour notre sujet sur les fortifications des châteaux de l’époque médiévale, notamment dans les onglets horizontaux de recherches qui permettent de nous concentrer sur un thème. Premièrement dans l’histoire des fortifications les trois catégories, à savoir « les origines », « les fortifications du XIe-XIIIe S » et les « formications du XIIe au XVe S ». Ces trois parties contiennent des articles assez jeunes datant entre juin 2013 et janvier 2014, nous pourrons donc retrouver un contenu adéquat avec des recherches contemporaines.

 Ensuite la partie « les concepts » nous permet d’avoir une définition détaillée du château-fort et des parties qui le composent mais aussi une partie sur les éléments défensifs du château-fort. Prenons par exemple le terme de « mâchicoulis ». L’article vous permettra d’avoir l’origine du terme avec une étude étymologique mais aussi une définition précise de celui-ci ; puis un développement sur les différentes typologies de mâchicoulis, et un renvoi vers d’autre endroit du site qui permettent d’observer des exemples et de comprendre les différents types existant. En fin d’article, une liste de tags nous permettent d’accéder à d’autres articles internes au site. Autre exemple dans le thème des éléments défensifs, si nous choisissons d’étudier les « Hourdages et Houds », une étude étymologique sera toujours présente, mais nous aurons en plus l’explication de la mise en place et aussi les usages que permettent cet outil.

 En conclusion, le site chateaux-forts.org, possède une interface très bien étudiées pour la recherche et permet une navigation simple sur ce site qui possèdent un développement de sujet et de fonctionnalité assez élevée. La précision de ses articles, et l’association à des sites réels et surtout avec des renseignements précis sur l’emplacement de ces sites en fait un outil de recherche très intéressant en ce qui concerne l’étude du système défensif des château-forts. Par ailleurs, le lien entre histoire théorique et présence archéologique des thèmes abordés donne une plus grande vie au propos exposés.

En revanche, nous pouvons regretter que ce site si bien structuré s’arrête à certaines aires géographique, et qu’il n’étende pas son analyse à tout le territoire français et pourquoi pas à certain pays frontalier de la France. Certaines rubriques par ailleurs ne possèdent parfois qu’un ou deux articles ce qui rend certaines sections asses pauvres.

Mais en vue des dates récentes des derniers articles, nous pouvons penser qu’il s’agit d’un site en pleine construction et que s’il continue sur cette voie pourra être un site majeur pour une étude du thème qui nous intéresse.

                              Benjamin B-K