L’INRAP, Institut national de recherche d’archéologie préventive

Le site internet de l’INRAP (Institut national de relogo inrapcherche d’archéologie préventive) est une source indispensable et primordiale pour notre sujet. En effet, l’habitat médiéval est étudié en particulier par l’archéologie, ce qui explique le grand nombre de sources liées à cette discipline dans ce blog. Qu’il s’agisse du bâtit ou de fouille, l’archéologie est ce qui nous permet d’avoir autant d’informations.

L’INRAP est un établissement public de recherche placé sous la tutelle des ministères de la Culture de la Communication et de la Recherche. Il fut créé en 2002 en l’application de la loi sur l’archéologie préventive visant à assurer l’étude des vestiges touchés par l’aménagement du territoire. Cela valorise l’archéologie auprès du public, mais aussi permet d’informer la communauté scientifique et de l’enseignement. L’Inrap intervient sur tout le territoire métropolitain, ainsi qu’en Guyane, Guadeloupe et Martinique grâce à ses 1800 collaborateurs et chercheurs. Il intervient en zone rurale comme en milieu urbain, et la diversité des compétences de son personnel en font un institut de recherches sans équivalent en Europe.

Sa mission qui allie la recherche sur le terrain aux études théoriques, permet par une démarche scientifique de nous renseigner sur une l’histoire des sociétés anciennes.

Le site de l’Inrap est une ressource numérique très vaste qui ne pourra être traité en un simple article dans tous ses aspects.

L’interface de sa page d’accueil est clair, sobre, mettant en valeur les différentes fonctionnalités. Le corps de cette interface est séparée en trois : une colonne principale relatant dans des résumés l’actualité de l’Inrap ; à gauche une colonne moins large nous permet de voir les communiqués de presse et les événements, expositions, articles, etc, à découvrir ; dans la dernière colonne à droite, l’accès à la phonothèque y est présent, mais aussi l’accès au « Cathalogue Dolia », qui est le catalogue des fonds documentaires de l’Inrap, mais aussi des fonctionnalités plus ludiques avec un quizz archéologie et un « le saviez-vous ? ».

Ensuite tout en bas, il est possible de changer la langue en anglais et espagnol (ce qui montre la portée international de cette institution, et d’accéder à d’autres fonctionnalités comme un glossaire.

Enfin, l’élément le plus important sont les différents menus placés en onglets en haut de l’interface. Ces différents menus concernent : l’Actualité, l’INRAP, l’Archéologie préventive, les Sites Archéologiques, les Ressources, la Recherche scientifique, et le Mécénat.

Ce qui est aussi très intéressant, c’est la possibilité (juste en dessous de la barre de recherche en haut de l’interface) de rechercher directement un site archéologique. Il y est recensé les interventions de l’Inrap depuis une dizaine d’années sur le territoire métropolitain.

L’onglet Ressources est je pense le plus utile pour notre étude Il concentre des ressources audiovisuels, multimédia, des actes de colloques et de conférences, mais aussi des émissions de radio, des publications (scientifiques, jeunesse, …), et nous retrouvons la partie iconothèque qui recense 4058 documents, qui sont des images de fouilles, mais aussi de manifestations culturelles et scientifiques. iconotèque irap

Pour revenir aux Ressources audiovisuels, il s’agit d’une page très intéressante qui comprend des atlas interactifs, des dossiers multimédia possédant une chronologie interactive de 800.000 ans renseigné par l’archéologie, mais aussi des visites virtuelles de sites archéologiques.

Cette ressources est une source imminence de renseignement sur notre sujet. Ce ne sera donc que quelques éléments que je vais vous présenter, en ce qui concerne l’habitat, mais aussi le système défensif.

premier article chateauEn effet, pour ce dernier, l’INRAP a publié le 3 mars 2014 une vidéo portant sur l’Archéologie du bâti dans un château fort du Poitou. La visite du site s’effectue avec Adrien Montigny, archéologue responsable d’opération à l’Inrap. Il est question du château du Coudray-Salbart, classé Monument Historique, et qui est considéré comme l’un des plus importants châteaux du début du XIIIe siècle pour la qualité de son système défensif.

Cette vidéo, accompagnée du petit texte explicatif du lieu, nous apprend des points importants sur ce château fortifié et son mode de défense. Il s’agit ici d’un château ayant pour but la défense de la rivière qui coule en contrebas des murailles. Cette vidéo nous donne, par l’intermédiaire des explications de l’archéologue, des informations sur des points de construction qui sont spécifiques à ce château. Le type de couvrement est évoqué par un toit terrasse recouvert d’un dallage. Un système de construction est aussi évoqué, le fait qu’aucuns trous d’échafaudages ont été découverts, ce qui est une énigme pour l’archéologue. Le système d’archère y est expliqué, ainsi que le système de galeries intérieures aux tours et aux murailles qui est rare dans un château fortifié. Cela est expliqué par le fait que ce château n’ait pour rôle que celui de surveillance et de défense et non d’habitat seigneurial. Il possède tout de même une grande salle d’apparat. Un type de tour y est aussi présenté, de forme « en amande » qui sont typiques de l’époque Plantagenêt. Cette vidéo à pour objectif de présenter le système défensif particulier de ce château, mais aussi l’importance de l’archéologie préventive pour l’accumulation d’informations sur les techniques de constructions.

deuxième articleUne autre publication intéressante pour notre sujet est le reportage publié le 5 novembre 2013 sur Les vestiges du village de Saint-Gilles de Missignac datant du Haut-Moyen-Age, situé dans le Langedoc oriental. Cette vidéo, par l’intermédiaire des explications en priorités de Odile Maufras, responsable scientifique à l’INRAP, permet de comprendre la visée de l’archéologie dans un but de meilleure compréhension de l’habitat et de l’élaboration d’un village. On y apprend aussi que les maisons ici n’étaient pas toutes construites en « dur » mais en majorité en terre, et couverts de matériaux périssables. Il nous est aussi indiqué la relation entre l’antiquité et le Moyen-Age qui met en rapport les grandes exploitations agricoles liées aux villas et la naissance des petits villages de l’époque médiéval.

Ces ressources multimédia ont l’avantage d’être des outils plus interactifs permettant une plus grande perception de l’environnement et de la volumétrie des édifices. Dans le cas du village de Saint-Gilles de Missignac, la question de surface peut être perçus, mais il s’agit surtout de montrer aussi la difficulté pour récolter des informations sur l’habitat médiéval qui a souvent pratiquement entièrement disparu.

La source de l’INRAP est une ressources numérique inépuisable et irremplaçable pour l’étude de l’habitat et du système défensifs des bâtiments de l’époque médiévale.

Son caractère institutionnel et son rapport avec des corps de professionnel permet d’avoir une entière confiance dans tout ce qui est publié par ce site.

De surcroît, en plus d’être d’une grande fiabilité, ce site donne la possibilité de se renseigner par de nombreux moyens, que ce soit par des ressources écrites, iconographiques ou visuels.

Je pense par conséquent que le site de l’INRAP est irremplaçable dans la recherche liée au sujet de ce blog.

                                                                                                 Benjamin B-K